Un conteur méditerranéen

Quelle inspiration le creuse et aussitôt l’emplit sinon celle de la parole.
Il se trouve des chemins où les pieds dérapent, où les doigts accrochent, où le souffle accentue et pousse le mince filet vers le ruisseau puis la rivière vers le fleuve vers l’estuaire ouvert à la mer… mer méditerranée terre arpentée année après année où le sillon tracé accueille la graine ensemée qui éclot s’encheville grimpe et de poitrine en gosier délivre le mot et le mot et le mot.
Cela est organique, c’est du corps mais cela est de l’esprit et de la langue, d’un territoire mille plateaux de langues, baisers mêlés que Jean-Michel Hernandez conte. Écoutez les bruisser, laissez vous épouser…

Jean Pierre Auger

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Concert de percussions afro-latines

Conférence, démonstration et concert proposé par Chergui Théâtre

à Fiac(81), dimanche 15 mai 2011 à 16h00

La vie est un art de la rencontre, disent les pètes … et la musique elle aussi nous transmet ce message. Eric Thomas et Romain Delaporte (plus connu des oreilles sensibles vauréennes sous le nom de Tougoudoum), avec leur parcours de batteurs/percussionnistes, leur amour des rythmes latins et du voyage, ne pouvaient finalement que se rencontrer, comme des marcheurs sur les même chemins de traverse …

Merci à leurs pas de les avoir menés ci et maintenant à Fiac le 15 mai 2011.

Programme

  • première partie : conférence-démonstration animée par Eric Thomas « Origines et évolutions des percussions d’Amérique du sud »
  • deuxième partie : concert avec E.T. and friends (Montpellier) et Tougoudoum (Lavaur)


> la site d’Eric Thomas

> le site de Romain Delaporte

Mieux vaut TARDIEU que jamais

Mieux vaut Tardieu que jamais (c) Avenue des CabotinsUne création de l’Avenue des Cabotins, d’après Jean Tardieu, mise en scène par Jean-Michel Hernandez

Pour son premier spectacle, « Avenue des Cabotins » a choisi de revisiter le théâtre de trois de ses courtes pièces (Monsieur Moi, le Guichet, Oswald et Zénaïde), comme pour dire : « Mieux vaut en rire » ou « Mieux vaut Tardieu que jamais ».

La nouvelle compagnie a demandé à Jean-Michel Hernandez d’en assurer la mise en scène

  • Mise en scène : Jean-Michel Hernandez
  • Lumières : Jean-Claude Giorgini
  • Avec : Brigitte Cartier, Jean-Claude Chambert, Béatrice Davault.


Premières représentation à Lavaur le week end du 8 mai 2011

Le conteur casse le quatrième mur qui existe au théâtre

Un article consacré à Jean-Michel Hernandez sur brivemag.fr

En divers lieux de la ville, Jean-Michel Hernandez essaime depuis hier et jusqu’à vendredi des contes qu’il compose ou adapte. Hier à la maternelle Henri Sautet puis à d’Arsonval, tout à l’heure à 15h au centre Jacques Cartier (tout public, dès 6 ans) et jeudi 27 et vendredi 28 à 20h30 au théâtre de la Grange (pour les enfants, dès 12 ans, mais aussi les grands). Laissez-vous emporter dans son monde enchanté. Un voyage au pays d’intemporelles merveilles. Infos : les Treize arches, 05.55.24.11.13.

Quel voyage! C’est dans la salle de conférence du lycée d’Arsonval, face aux CM1 et CM2 de l’école Marie Curie et à deux classes de 6e de Jean Moulin et de Cabanis que Jean-Michel Hernandez a soufflé son conte de princesse enchanté hier après-midi. D’aventures en aventures, le prince Joan, victime de la malédiction d’une sorcière, traverse le monde en quête de “l’amour des trois oranges”. Avec son lots de péripéties, de rencontres et d’épreuves, ce conte trimballe avec lui toute l’armada traditionnelle du conte que Jean-Michel Hernandez sait métamorphoser en moments uniques de connivence.

Et quand il s’agit de partage et de connivence, Jean-Michel Hernandez, comédien de formation et tombé dans la marmite des contes il y a plus de 20 ans, en connaît un rayon. Depuis toutes ces années qu’il raconte, quête et invente des contes, il maîtrise son affaire. En bon maître du tempo, il sait ménager sa monture, la surprise, les petites frayeurs et les grands soulagements. Mais surtout, son truc à lui, c’est de miser sur la connivence et le partage. ” Ce qu’il y a de bien avec le conte, c’est qu’on casse le quatrième mur qu’il y a au théâtre“, confie l’artiste à l’issue de la représentation. Dans sa conception de la narration, il n’y a pas de place pour la distanciation.

Jean-Michel Hernandez vit son conte au rythme de la respiration de son public. Un souffle qui lui dicte ses accélérations et ses improvisations. “Il existe par le monde beaucoup de versions de L’amour des trois oranges. Adapté d’une version occitane d’André Lagarde, je l’ai transposé sur un mode hispanique”, par touches, par paroles, directement traduites, pour donner un goût d’ailleurs, sur fond d’humour bien sûr. La gestuelle et le mime ne sont pas pour rien dans les éclats de rires qui fleurissent dans la salle et qui font se succéder, à travers le corps énergique et animé du conteur, l’énorme ours tout pataud et la fluette demoiselle.

Le conte, vraisemblablement une des plus vieilles formes d’expressions de l’histoire de l’humanité semble, dans la gestuelle et les mots de Jean-Michel Hernandez, tout d’un coup très jeune. Magie de ces récits immémoriaux et intemporels qui défient le temps et plait à tous les âges. Jeudi et vendredi à 20h30, à la Grange, Le Premier venu, un conte qu’il a inventé, s’adresse aux enfants dès 12 ans mais surtout aux grands enfants. Il n’y a pas d’âge pour se laisser conter des histoires, surtout celles de Jean-Michel Hernandez. Vous verrez !

© Jennifer Bressan – photos Diarmid Courrèges – brivemag.fr

Chergui aux journées du patrimoine

Nouvelle création du Chergui Théâtre à l’occasion des Journées du Patrimoine, les 18 et 19 septembre 2010.

Spectacle/performance au musée Goya à Castres autour de l’oeuvre de Fransisco Goya.

Inspiré d’une série d’eaux fortes consacrées par Goya à la tauromachie et d’après un texte de Jose Bergamin « l’art de Birlibirloque« , avec la participation de l’écrivain espagnol Carlos Grassa Toro


Dates : les 18 et le 19 septembre 2010 / Horaires : 15h et 16h30 / Lieu : Musée Goya à Castres, place d’ l’Hôtel de Ville

Entrée libre


Le premier venu

Il y a quelques années, j’ai eu la chance d’écouter un conte qui m’a marqué. Voilà la raison pour laquelle nous, conteurs, nous prêtons nos oreilles : pour être provoqués par ces paroles de bouches anciennes, pour quêter ce passage où le temps semble s’arrêter, pour essayer aujourd’hui d’en dévoiler la charge émotive.

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