Antigone

Il était une fois… encore Antigone ! La mythologie grecque a forgé dans le temps nos consciences et nos inconscients. Tel Oedipe père et frère d’Antigone (mari et fils de Jocaste), roi héros défiant les pièges mais s’empêtrant dans les contradictions (tuant son père, épousant sa mère) dans cette ville de Thèbes le malheur a juré de semer le désordre.

Pourtant tout a l’air ordonné, le pouvoir est gardé, couvé, convoité. Après Etéocle et Polynice (frères d’Antigone), les armes et les soldats semblent comme toujours avoir raison… Mais dans un coin de la cité –nouvel arrivant- le tyran Créon a décidé d’enterrer le frère juste (Etéocle qui lui laisse la place) et de laisser pourrir le jumeau Polynice (qui réclamait la place). Antigone –celle qui vit d’amour et non de haine- choisit d’enterrer humainement Polynice.
Le texte flamboyant de Monique Castaignède fait renaître Antigone dans un combat éternel contre l’injustice. Il situe l’histoire au « moment clé » où Antigone est punie pour désobéissance, où tout semble joué et éclaire aussi sa dignité de femme, de toutes les femmes à venir… Le théâtre aime les paradoxes, à contre courant, c’est la Mort (Hécate) qui questionne Antigone sur sa courte vie ! Ne nous méprenons pas si aujourd’hui encore ce nouveau texte fait parler Antigone, ce n’est pas pour récupérer les pleurs de la tragédie. A contrario c’est pour nous purifier (la fameuse catharsis grecque), nous rendre vigilant peut-être.

Durée : 1 h 15
Espace scénique : 7 m x 5 m

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